- dorlotage
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⇒DORLOTAGE, DORLOTEMENT, subst. masc.A.— Action de dorloter. Si le dicton qui dit :« Mari trompé est dorloté », était exact, nul n'aurait plus de droit au dorlotage que l'infortuné colonel (GYP, Mar. civil, 1892, p. 86).B.— P. méton. Procédé par lequel on dorlote quelqu'un, on se dorlote. Ah! la garce [la vigne], elle en veut des dorlotages, des précautions, de la toilette et des façons de femmes (ARNOUX, Calendr. Fl., 1946, p. 229). En vain chercherions-nous, comme Amiel, comme un enfant qui s'embrasse l'épaule, les caresses, les dorlotements de notre intimité (MOUNIER, Traité caract., 1946, p. 327).Prononc. :[
], [-
]. Étymol. et Hist. 1. 1675 dorlotement (J.-H. WIDERHOLD, Nouv. Dict. fr.-all. et all.-fr., d'apr. FEW t. 3, p. 140a); 2. 1892 dorlotage (GYP, loc. cit.). Dér. du rad. de dorloter; suff. -(e)ment1; suff. -age. Fréq. abs. littér. Dorlotement 4. Bbg. CLAS (A.). Néol. publicitaires. Meta. 1972, t. 17, p. 74 (s.v. dorlotage).
dorlotage [dɔʀlɔtaʒ] n. m.ÉTYM. 1892; de dorloter.❖♦ Dorlotement. || Un dorlotage maternel.
Encyclopédie Universelle. 2012.